De jour en jour, de brume en brume Des bonnes aux mauvaises saisons Le temps qui glisse en amertume Courbe son dos, ride son front Toujours les gestes de la veille
Dès le lever jusqu´au repos Et puis la vie qui s´ensommeille Pèse souvent comme un fardeau Pour bousculer les habitudes Sans chien, sans femme et sans berceau Il apprivoise la solitude Comme dans un livre de Giono