Qu´importe de voir Syracuse Tes yeux l´ont déjà inventée Et, comme un enfant, tu t´amuses A croire en des îles oubliées Tu n´as pas connu les naufrages
Tous tes bateaux sont de papier Ils entraînent dans leur sillage Des eldorados espérés Tes rêves se perdent et s´abandonnent A ce besoin de l´inconnu Et l´Atlantide et Babylone, Pour toi, n´ont jamais disparu
Qu´importe de voir Syracuse Tes pas ont déjà dessiné Comme un poète qui s´amuse D´autres edens, d´autres cités Tu n´as jamais su les errances Tous les chemins, tu les connais Ils t´ont mené jusqu´à Byzance Jusqu´en Orient et ses secrets Tes rêves sur la mappemonde Ont tant besoin de l´inconnu
Et l´espoir d´autres nouveaux mondes En toi n´a jamais disparu
Qu´importe de voir Syracuse Tes ailes t´ont déjà porté Comme un grand oiseau qui s´amuse Vers d´autres rives éloignées Dans les voyages immobiles Il existe toujours un port Imaginer est plus facile Quand on a l´âme d´un chercheur d´or Tes rêves à présent s´abandonnent A ce besoin de l´inconnu Et l´Atlantide et Babylone Ne te quitteront jamais plus