[Émilie Satt] C´est un matin ordinaire du mois de novembre Tous les matins de l´hiver se suivent et se ressemblent Il y a pourtant dans l´air un parfum de cendres
Elle a pris toutes ses affaires, tu l´entends descendre
[Émilie Satt] Et c´est tombé, violent comme un couperet Son cœur a déserté, il est innocent Elle est tombée amoureuse et sonnée Rien n´a pu l´empêcher de foutre le camp
[Émilie Satt] Hey, toi, comment ça va ? Comment tu vas ? Comment va la vie depuis la dernière fois ? Toi, comment ça va ? Comment vont les gosses ? Comment va ta femme ? Embrasse-la pour moi
[Jok´Air] J´suis pas d´humeur à faire la fête et nous arrivons fin décembre
J´peux pas fêter Noël, la maison est triste sans enfant J´m´en veux car j´en veux à leur maman, j´l´aime encore, ma famille me manque Mais comme elle en aime un autre, j´en parle pas car ça fait trop mal Quand j´marche dans la rue, les gens comme toi qui m´demandent comment j´vais J´ai envie d´leur répondre qu´avec une balle entre les deux yeux, j´me sentirais sûrement mieux, oh C´est trop cruel, lorsque l´amour se conjugue au pluriel, lorsque celle que t´aime en aime un autre Et voir leurs silhouettes s´enfuir dans une ruelle
[Émilie Satt]
Et c´est tombé, violent comme un couperet Son cœur a déserté, il est innocent Elle est tombée amoureuse et sonnée Rien n´a pu l´empêcher de foutre le camp
[Émilie Satt] Hey, toi, comment ça va ? Comment tu vas ? Comment va la vie depuis la dernière fois ? Toi, comment ça va ? Comment vont les gosses ? Comment va ta femme ? Embrasse-la pour moi
[Émilie Satt] Chacun sa solitude Comment parler de sa vie ? Moi, j´ai pas l´habitude J´sais même pas si j´ai envie Et tant qu´j´ai pas les mots, tant que j´leur ai rien dit
C´est comme si elle était là, comme si elle était pas partie Chacun sa solitude Tout va bien, mon ami
[Émilie Satt] Hey, toi, comment ça va ? Comment tu vas ? Comment va la vie depuis la dernière fois ? Toi, comment ça va ? Comment vont les gosses ? Comment va ta femme ? Embrasse-la pour moi