Je marche fragile comme une jonquille Poussé au dos par un grand vent Et toutes les pensées qui m´habillent Me donnent un air de cerf-volant
Je prends des sentiers peu faciles Qui vont traînant sur les collines Où des tas d´arbres un peu graciles Me tendent leur bras et leurs racines
Je voyage, je voyage Et dans ma tête et dans mes reins L´idée de toi fait son chemin L´idée de toi fait son chemin
Je passe tranquille dans des forêts J´arrête un soir sous une cascade Pour y siffler un vieux menuet Avec des oiseaux de parade Je trouve la mer au bout du ciel Dans l´eau les planctons étincellent Et dans le noir toutes les étoiles Gonflent mon âme comme une voile
Je voyage, je voyage Et dans ma tête et dans mes reins L´idée de toi fait son chemin L´idée de toi fait son chemin
Je croise sans fin des cabarets Des zincs mouillés et des gens ivres Dans les pays où le ciel livre Des tonnes d´envies et de regrets
Je plonge mon cœur dans des regards Où flottent ennuis et désespoirs Puis je repars pour voir ailleurs Si le monde enfin n´est pas meilleur
Je voyage, je voyage Et dans ma tête et dans mes reins
L´idée de toi fait son chemin L´idée de toi fait son chemin
Je voyage, je voyage Et dans ma tête et dans mes reins L´idée de toi fait son chemin L´idée de toi fait son chemin