Je n´ai jamais su prendre le temps De te lire ce très beau poème Où les amantes échangent leur sang Échangent leur peine dans un couvent Je n´ai jamais su dire clairement
Combien t´étais si beau sur scène Toute cette sueur comme des fleurs Qui nous tombait droit sur le cœur Je ne voyais que le bonheur
Les absents n´ont pas toujours tort Tu sais, ici, on pense à toi Les absents n´ont pas toujours tort Tu sais qu´ici on te chante encore
Tu n´as jamais su faire semblant Toi, t´es tellement un ouragan Une bohème, un fils du vent Qui se parsème au gré du temps Mais la vie ne fait pas de quartiers La vie ne pense qu´à vous lâcher Mais la vie veut, vous veut souvent Vous libérer, vous échapper
C´est pas de veine, ces chrysanthèmes
Les absents n´ont pas toujours tort Tu sais, ici, on pense à toi Les absents n´ont pas toujours tort Tu sais qu´ici on te chante encore
Je n´ai jamais pu oublier ton rire d´enfant Cachant tes peines Car tu étais l´élégance même Longeant, le soir, les bords de Seine Tu n´as jamais perdu ton temps En faux-semblants Tu n´étais qu´une belle face humaine De porcelaine au cœur brûlant Tout un poème Tu sais, on t´aime Même à l´extrême