Comme toutes la gamines j´avais peur dans le noir Des choses qu´on imagine cachées dans le placard Les monstres de pénombre de résistaient jamais Quand s´allumait dans l´ombre ma lampe de chevet Et j´ai bénit souvent dans ces petites paniques
Les bras de ma maman et l´ampoule électrique J´avais en ce temps là des leçons à apprendre De l´encre sur les doigts et le monde à comprendre Professeur de piano ou maitresse d´école Ont fait voler plus haut mon âme de luciole Et je jouais à survivre dessous les draps en cloche A la lueur d´un livre et d´une lampe de poche J´ai fait feu de tout bois amoureuse tant et plus Que la lumière soit et la lumière fut J´ai grillé des ampoules cramé quelques lampions Les nuits où on se saoule de fêtes sans passion Mais j´ai eu pour la gloire en lettres de néon Brillant sur les boulevards la moitié de mon nom Sur ma vie en morceau quand trop tôt viendra l´heure
De l´ultime faisceau des derniers projecteurs Je penserai sans doute à ces quelques lumières Qu´on croise sur sa route qui l´animent et l´éclairent Lustre de cristal la lampe d´Alladin Une lenteur d´une étoile pour sourire ce matin
Alors qu´on vacillera cette flamme qui est loin Cette loupiotte nue cette petite fille de joie A l´ombre des douleurs Pour les faire taire je veux pouvoir moi même Eteindre la lumière