J’sais plus où taper d’tête, je sais plus où la mettre
J’sais plus qui veut quoi, et qui veut me la mettre
Pour eux, j’suis pas rien ; j’viens d’une autre planète

Même moi, j’sais pas si j’suis sur Terre ou sur Namek
J’sais plus si t’es vrai, gros, j’sais plus si t’es faux
J’sais même plus tes qualités et tes défauts
J’fais des missions pour ceux en mandats d’dépôt
En teum-teum, quitte à me prendre un défaut
Ravale ta merde, évite ton manège
Tu pourrais glisser comme une Clio sur la neige
Ouais le game, j’le nique, et encore j’abrège
Dès qu’t’as le buzz, ils veulent tous grailler comme des abeilles

Tu fais l’mec die, le nez dans les bails
Tu t’montres devant les gens
Comme si t’allais gagner une médaille

Dis-moi pourquoi ils font tous comme ça
Le quartier, c’est bien
Mais si tu t’manques, ça t’mitraille
Franco, j’suis fâché ;
Oui, de fou, jamais à l´abri de te faire kalasher

J’fais ma life. Ils veulent quoi, mon buzz ou mes bails ?
Ouais mais j’crois en moi, qu’ils retiennent ce message
J’suis sur les nerfs, fais gaffe ce que tu sous-entends
J’suis perdu comme une mère qui supporte plus ses enfants
Moi, j’aime trop l’quartier ; j’aimerais revenir dans l’temps
Quand on jouait au foot dans cette cité sans banc

J’ai vu des poursuites, des mecs revenir sans dents
Recherché par les schmitts pendant qu’sa mère se fait un sang d’encre
Au tiek, ça s’endort, ça s’haït, ça s’sépare
Ça s’dit bonjour mais c’est la guerre
Parce que tout l’monde veut sa part
Suffit d’une embrouille, d’un regard pour qu’ça parte
Ça parle de monter un réseau et de qui va faire l’appart’
Qui partage les parts, qui va tenir les cartes
Qui va être dans l’bloc ou devant la porte
J´fais les choses de la sorte, faut qu’mes frères s’en sortent, de là
Ouais, faut plus qu’on pleure des larmes

Tu fais l’mec die, le nez dans les bails
Tu t’montres devant les gens
Comme si t’allais gagner une médaille
Dis-moi pourquoi ils font tous comme ça
Le quartier, c’est bien
Mais si tu t’manques, ça t’mitraille
Franco, j’suis fâché ; Oui, de fou, jamais à l´abri de te faire kalasher