Achille était catcheur, Une force de la nature, Une montagne de muscles, De muscles et de tendons. Il avait sur le torse,
En guise d´encolure, Une guirlande tatouée Avec les lettres d´un prénom. Une guirlande tatouée Avec les lettres d´un prénom.
Nul ne savait de qui Il pouvait bien s´agir. Personne Ô grand jamais N´abordait le sujet Car tout le monde savait Qu´il n´y avait rien de pire Pour énerver Achille Que de reluquer son collier (bis)
Les femmes se battaient Devant sa caravane A celle qui aurait
Les faveurs d´une nuit. A celle qui saurait User de tant de charmes Pour percer son secret Une fois endormi.
Mais Achille était fort, Il en prenait des louches De ces Esmeraldas Prétentieuses en fait Qui finissaient la nuit Empaquetées sous sa couche Le corps fourbu, l´anus brûlant Et le sourire niais. (bis)
Elles rêvaient chacune D´être cet épitaphe Gravé sur le colosse
Qui ne les regardait pas Il écoutait Mozart Quand ces furies en masse Se ruaient gueule ouverte En l´appelant "Papa". (bis)
Achille est mort hier Et j´ai ouvert la lettre Qu´il m´avait adressée En tant que croquemort: "Je n´ai nul descendant Et rien à dire au prêtre, Rien à dire à ces femmes Qui vont pleurer ma mort
Monsieur qui me verrez Sous la moindre couture, Vous qui allez déchiffrer,
Tel un Champollion, Ce que toute ma vie Mes maîtresses ne surent, J´en appelle au secret De votre profession. (bis)
Veuillez garder pour vous Ce que vous allez lire. Je serais au regret Si vous ne le faisiez De venir avec soin Hanter vos nuits à venir. Soyez muet comme ma tombe Et je vous laisserai en paix". (bis)
Désormais les donzelles Viennent me visiter Dans ma petite cabane
A l´entrée du cimetière. Elles essaient de me tirer Tirer les vers du nez. Je leur accorde alors Des confidences particulières.
Si vous écoutez la chanson, Je suis vraiment désolé. Je sais effectivement Ce que disait le tatouage. Mais je me garderai Bien de révéler La vraie sexualité Du défunt personnage. (bis)