Rien n´est moins sûr que l´instant suivant, Il n´y que des futurs morts parmi les vivants Vu que demain n´est qu´une hypothèse, Tous nos projets devraient s´écrire entre parenthèse
Cette arrogance dans nos attitudes, Pourtant nous n´avons qu´une certitude C´qui doit arriver n´est jamais lointain, La mort est notre destin le plus certain On pleure en fou rire, Parce qu´on doit vivre en acceptant de mourir On a tous un pied dans le trou On vit avec une épée posée sur le cou Personne ne sait quand elle va trancher, Nos vies posées une balance, personne ne sait quand elle va pencher Mourir à petit feu, c´est vivre Tout les jours vont à la mort et le dernier y arrive On laisse partir nos instants, En vérité on ne rattrape jamais l´temps Chaque seconde nous pousse vers le cimetière, Il y a quelque chose de mortuaire à chacun de tes anniversaires
Témoin du temps qu´on gaspille. L´horloge nous menace, nous pointe avec ses aiguilles Inévitable est ce rendez-vous imprévu, Paradoxal, comme mourir sans avoir vécu Chaque jour notre histoire s´écrit, On est pas seulement c´que l´on souhaite, On est surtout c´qu´on accomplit Vivant on peut se mentir ou espérer, Mais une fois mort on aura été ce qu´on a été On doit tous mourir, on le sait, Pour quitter ceux qu´on aime, on est jamais prêt Si, lorsqu´elle emporte l´un des nôtres, On est surpris comme si la mort n´arrivait qu´aux autres Et on a du mal à y croire, On ne conçoit pas de plus jamais les r´voir On tient parce qu´on doit tenir,
On doit leur survivre en s´accrochant à des souvenirs Parfois la mort nour porte un coup, Si brutal qu´après elle la vie n´a plus le même goût De l´insouciance à la tragédie, Ideal J s´est éteint avec le DJ Medhi Il est trop tard pour les regrets, Les choses inavouées resteront à jamais des secrets Pour prouver notre amour,on est souvent trop lent, On croit toujours que la mort prendra tout son temps Alors on se croise sans se parler, Parfois même on se toise sans se regarder On s´entend sans s´écouter, Pas étonnant qu´on se dispute sans discuter
Parce que la vie nous rassemble, On ne s´rent pas compte de la chance qu´on a d´être ensemble Bippe moi, on s´verra plus tard, Jusqu´à cet adieu qu´on prenait pour un aurevoir J´pense à mes potes qui se son fait buter, Et que même l´amour d´une mère ne pourra pas ressusciter Universelle, la mort n´a rien de personnel, Finalement, on meurt tous d´une mort naturelle A ceux qui s´apprettent à la rencontrer, Qui comptent à rebours les jours d´une mort annoncée Ne perdez pas la foi, restez fort, Chaque chemin de la vie mène au couloir de la mort Au fond on est tous en sursis, On devra tous payer le prix de la vie
Ni carte bleue, ni chèque, Quand t´entends vie, y´a la mort qui va avec...