Le vide est là, les murs de papiers sont froids
Et sous mes doigts, l’encre colore mon effroi
Les gens racontent que j’ai la plus belle des vies
« Oh quelle aubaine ! Il a de l’or dans ses veines »

Sauf que loin de toi ma vie est vaine
J’n’ai pas confiance en moi, ma destinée incertaine
Niant l’injustice des sentiments
Je m’isole, camisole sous le cœur de mon acropole

Désarroi, l’ombre de la douleur s´accroit
Sous mes pas, mon avenir vole en éclats
Et dans ma tête c’est la tristesse, la défaite
Mais à leurs yeux mon chemin est si délicieux

Sauf que loin de toi ma vie est vaine
J’n’ai pas confiance en moi, ma destinée incertaine
Niant l’injustice des sentiments

Je m’isole, camisole sous le cœur de mon acropole

Sur le fil, en équilibre
Médisant, s’amusant, il efface mon bonheur distant
Je descends, impuissant, de l’autre côté du versant

Je n’ai plus grand-chose à dire de jour en jour j’vois mon sourire
Trembler devant la mer de l’autre côté du pays
J’aimerais pouvoir leur dire que des fois j’aimerais partir
Me noyer dans l’oubli pour ne plus jamais revenir
Je me demande même si le jour où tu reviendras

Ta présence arrivera à combler ce vide en moi
Mais si ton cœur ne peut réparer le mien ici-bas
C’est que l’amour n’est pas la pièce du puzzle qui manque en moi

Mais avec ou sans toi ma vie est vaine
J’n’ai pas confiance en moi, ma destinée incertaine
Niant l’injustice des sentiments
Je m’isole, camisole sous le cœur de mon acropole