Des fleuves tachés s´élèvent au ras du sol Des peintures sous la peau, des symboles Se révèlent à la lune sous la lueur fœtale Et diffusent en silence les rayons qui dévoilent Les danseuses filiformes qui s´évanouissent au vent
Et se moquent de nous jusqu´à s´en mordre les dents Jusqu´à s´en mordre les dents Sad day, sad day Laissez les civières Sad day, sad day Flotter sur nos rivières Nos visages entiers se tournent vers l´exil Et nos bras qui s´étirent jusqu´à frôler la cime On rêve sans trêve et en laissant couler Dans nos veines le sang libre de nomades oubliés Tu la sens la tempête qui dans nos têtes s´achève Les paupières du cyclone qui lentement se ferment On se rappelle juste pour oublier S´aimer un peu en fin d´année Sad day, sad day
Sortez les civières Sad day, sad day Qu´elles prennent la mer Sad day, sad day Et puisqu´on est la sève Sad day, sad day A nous de tout refaire Sad day, sad day Sortez les civières Sad day, sad day Qu´elles prennent la mer Sad day, sad day Et puisqu´on est la sève Sad day, sad day A nous de tout refaire A nous de tout refaire A nous de tout refaire A nous de tout refaire
A nous de tout refaire A nous de tout refaire A nous de tout refaire A nous de tout refaire A nous de tout refaire