Avec la vie j´ai appris à encaisser les coups, prisonnier de cette société, le numéro d´sécu comme numéro d´écrou, ravi par certaines choses, déçu par d´autres, la vie en fleuve plein d´épreuve j´navigue, je vole.
Avec les hommes j´ai compris que l´être humain n´est pas fiable, j´voudrais vivre en autarcie car l´atmosphère n´est pa viable. Avec l´école j´ai acquis des armes ptit frère, la réussite est un combat, le savoir est une arme. Avec les femmes j´ai eu la côte mais t´es pas à l´abri d´une s***** qui te plante le couteau entre les deux côtes. Avec les potes j´ai toujours été droit et réglo mais peu sont là quand t´as plins de tracas dans le cerveau. Avec ma mère c´est parfois tendu, détendu mais ça reste la plus fidèle de toutes les femmes sur terre. Avec le daron, on se parle peu c´est tout dans le regard, un grand homme au grand coeur qui prend de l´âge mais reste fort.
Avec l´alcool, j´ai pris mes distances, ce diable qui dort en moi qui n´cesse de prendre de l´a**urance. Avec les miens, j´ai le coeur qui s´apaise mais attiré par le pèse je me rapproche de la brèse. Avec un micro j´suis un roi absolu dans mon royaume j´donne de l´espoir à tous mes pirates qui se tuent au rhum, j´défonce les barreaux qui s´offrent à moi, je recherche la lumière dans cette prison ici bas.
Laissez-moi vivre, j´ai besoin de vivre, douleur dans le cerveau, y´a ce mal qui m´enivre pourtant j´fais des efforts et j´reconnais mes torts et j´m´accroche à l´éphémère et c´est ce qui attire mon corps. J´ai ma foi qui vacille, y´a des hauts, y´a des bas.
J´écoute des bonnes paroles, le diable revient à la charge, quelque chose qui n´tourne pas rond dans mon arme et dans mon coeur. Au lieu d´le purifier je le fais que le nourrir de rancoeur.
Moi, avec la France, j´ai comme un problème, les prétendants au trône sont tous des clones de Jean-Marie Le Pen. Avec le feu, je joue pas tête grillée, j´ai encore rien commis mais à leurs yeux je suis présumé coupable. Avec la télé, fais gaffe petit car eux ils ont tout compris et nous de jours en jours on s´abrutit, le diable a pris la forme de Clara dans le téléviseur, et l´antéchrist a l´oeil dans le viseur. Avec la haine que j´canalise, l´État nous a baisé, la plupart de mes frères sont endormis au canabis.
Avec les anciens, c´est le respect total, c´est le holma, si j´écoute pas, c´est que dans ma tête c´est le désordre total. Avec l´argent, jamais rassasié, j´ai trop soif car on s´rend compte que plus on brasse et plus on meurt de soif. Avec le rap, c´est toujours les mêmes textes, qu´est-ce que tu veux que je dises d´autres, que le monde est tenu par l´argent et l´s**e. Avec les amis j´suis fidèle, j´finalise mon album, stresse pas si je réponds pas au tél ma belle, passe mon son dans la radio, pas là pourplaire aux femmes mec, j´ai déjà ma clientèle fidèle. Avec Alicro j´suis un roi dans mon royaume, j´donne de l´espoir à tous mes pirates qui se tuent au rhum, j´défonce les barreaux qui s´offrent à moi, je recherche la lumière dans cette prison ici bas.
Laissez-moi vivre, j´ai besoin de vivre, douleur dans le cerveau, y´a ce mal qui m´enivre pourtant j´fais des efforts et j´reconnais mes torts et j´m´accroche à l´éphémère et c´est ce qui attire mon corps. J´ai ma foi qui vacille, y´a des hauts, y´a des bas. J´écoute des bonnes paroles, le diable revient à la charge, quelque chose qui n´tourne pas rond dans mon arme et dans mon coeur. Au lieu d´le purifier je le fais que le nourrir de rancoeur.
Laissez-moi vivre, j´ai besoin de vivre, douleur dans le cerveau, y´a ce mal qui m´enivre pourtant j´fais des efforts et j´reconnais mes torts et j´m´accroche à l´éphémère et c´est ce qui attire mon corps.
J´ai ma foi qui vacille, y´a des hauts, y´a des bas. J´écoute des bonnes paroles, le diable revient à la charge, quelque chose qui n´tourne pas rond dans mon arme et dans mon coeur. Au lieu d´le purifier je le fais que le nourrir de rancoeur.
Prisonnier de ce bas monde, on s´accroche tous à l´éphémère, à l´origine de la plupart de nos problèmes La vie une lutte un combat contre soi-même L´algérino...