[Vincenzo & Mino] On naît... Tout l´monde sait qu´le commencement d´un gosse, c´est la naissance Émotion, puis arrive le challenge d´une mère, la patience
J´suis pas né de la somme des parents aux gènes ivres J´ai pas de carte de séjour on m´a juste délivré un permis pour survivre Enfant avance à reculons au-devant d´une impasse J´veux un futur honnête sans éboueur, un futur sans crasse Des petits cons, elle est là la race : jeunesse, points de suture Bonheur en structure enfant d´la lune, alignés comme des traits de couture Comme vous dites ; “Nous n´avons pas les mêmes valeurs” Juste j´rêve d´avoir un futur comme pour dire qu´nous n´avons pas les mêmes malheurs Parce que dirait ma mère, e suis pas meilleur que les autres Chaque jour être, faut que j´sois meilleur moi-même
Rêver, quoi de mieux ? Quoi d´autre ? Quand j´vois qu´on m´apporte Quand j´vois qu´l´amour d´la famille vaut plus chère qu´l´action d´une dote On grandit à contrecœur, véritable votre est notre honneur Code comme Rohff, bonheur que j´offre c´est mon existence que j´étoffe On loue à la vie, à quand la fin du bail ? J´regrette, j´ai pas assez vu ma mère au travail J´ai fait l´plus dur sortir du ventre et eu la vie comme récompense J´ai juste ma mère comme mur contre les balles qui dansent Mon rap est un psychiatre, ma rime une thérapie Je créé plus vite qu´il ne recopie, mon rap est leur utopie J´résume la vie à ceux qui est entre les doigts et le poignet
Ce que Eve a mangé, ce qui pousse mes frères au danger
[L´Algérino] On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie Ravi par certaines choses, déçu par d´autres, on s´contente de la vivre On s´contente de la voir défiler, c´est sûr Comme un beau mannequin qu´on tente de s´accaparer à l´usure On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie Ravi par certaines choses, déçu par d´autres, on s´contente de la vivre On s´contente de la voir défiler, c´est sûr Comme un beau mannequin qu´on tente de s´accaparer à l´usure
[Alonzo & L´Algérino] On vit... Enfants d´la lune, on vient d´là où y´a trop d´brume Là où la route est floue, là où l´espoir se consume Là où la vie est sourde, là où les anges n´ont pas d´plumes Là où on s´nourrit d´rancune, là où on n´craint les coups Faut s´faire une raison, on veut tous c´que l´on voit C´que les autres ont, c´est c´qu´on convoite Faut pas qu´on rate le pouvoir La richesse qu´on voit, nous attise Parait-il que toutes ces choses éphémères Qui met l´eau à la bouche s´appelle la vie
Focalise ce bas monde, adopte une méthode, faut qu´ceux d´en bas monte Ça balise, adapte tes potes, faut que nos gars montrent Qu´on a les couilles et la hargne, on rouille depuis ??? Normal qu´on s´mouille à des cartes Caisse d´Épargne Ok, ok la vie est faux-cul, tu veux d´gros paquets Mais demande à la sortie si tu te retrouves avec des taquets, tac C´que tu mérites quand t´as c´d´idée préconçue Moi aussi j´essaye de vivre ma vie, sans oublier celle qui m´a conçue Car c´est conflit, man Donne la trousse et j´pousse ma douce raison de ne pas être confus, man
C´est vrai qu´c´est confus c´qu´on fait, confie pas ça à tes mômes, man En somme, on sommeille en attendant le réveil de glace, man Vise la dégaine vicelarde des mômes qui vivent l´art de la rue Qui font les sujets de discussions des Jean-Luc Delarue De 0 à 15, de 15 à 25, toujours les mêmes dingues Toujours les mêmes flingues, toujours les mêmes scènes
[L´Algérino] On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie Ravi par certaines choses, déçu par d´autres, on s´contente de la vivre
On s´contente de la voir défiler, c´est sûr Comme un beau mannequin qu´on tente de s´accaparer à l´usure On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie Ravi par certaines choses, déçu par d´autres, on s´contente de la vivre On s´contente de la voir défiler, c´est sûr Comme un beau mannequin qu´on tente de s´accaparer à l´usure
[Stone] On meurt... À force d´y croire fort comme le béton, j´y suis resté Contrairement à tous les objectifs fixés, non détectés Bête, c´est peut-être que l´asphalte, ma terre, ou l´orgueil m´attire
S´investir dans une conduite non respectée, khnet, mec, être Je cherchais pas une clairière ni le mur derrière, la condition dernière J´ai la sécurité pour offre d´emploi, la cloque pour job La pute pour femme, c´était écrit 3.9.45 dans l´horoscope En trop, chauffe ça comme un fléau quand ça part en couille En 55, y a aucune exception, fait c´qu´on nous colporte Sur mon sort j´flippe, veux m´en sortir, les proches compris Mettre un pied devant l´autre, de faits et actes
[Soprano] A notre âge, nos cicatrices sont des rides
Sur nos rétines des vies tristes se lisent, se brisent Nos rêves de donner des RIB aux prises Des regrets de n´avoir rien fait de nos vies À quoi on s´confie ? Drogue, alcool, tournée des filles Tous nos défis on fait qu´au block on est des loques Mince ou mastoc, tous des pantins sans ventriloque Une grosse fierté peut-être Mais à mon âge, faut qu´j´arrête d´faire vibrer l´cœur d´ma mère Derrière cette fenêtre J´ai promis un royaume où elle y serait la reine Mais l´taureau qu´j´suis voit rouge car la vie une arène Où toutes les promesses m´ont poignardées l´dos Vie gâchée à force de baver sur cette Merco qu´a un (A) au dos
[L´Algérino] On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie Ravi par certaines choses, déçu par d´autres, on s´contente de la vivre On s´contente de la voir défiler, c´est sûr Comme un beau mannequin qu´on tente de s´accaparer à l´usure On naît, on vit, on meurt, sans doute les épreuves de la vie Ravi par certaines choses, déçu par d´autres, on s´contente de la vivre On s´contente de la voir défiler, c´est sûr Comme un beau mannequin qu´on tente de s´accaparer à l´usure