Sixnueve, oh viens voir viens voir, oh dis-moi gros (wesh) wallah, le rap c´tait pareil avant ou...? J´sais pas, ils sont tous dev´nus bizarres maint´nant gros
Quand j´y repense à l´époque, y avais pas d´pute dans les clips Ça rappait qu´avec les tripes, ça lâchait c´qu´il y a dans le cœur Ça donnait jamais son cul, maint´nant j´vois que des suceurs Ze3ma c´est bon, ils sont populaires, et je leur donne même plus l´heure On s´en bat les couilles d´ta race, c´est pas ces gens qui khalass Les sapes, les courses, le loyer, c´pas pour eux la vie d´voyous C´pas pour eux la vie d´quartier, parce qu´ils s´pourraient niquer chez nous Ils ont l´nez dans la C-C, puis s´imaginent un vécu C´est quoi la cité pour eux, tous les clichés sont nourris
Ils connaissent pas la douleur, mais nous, nos cœurs sont pourris Soir-ce ça roule un pétard, ça tasse avec la souris J´remets mon seum à plus tard, j´m´endors avec le sourire
Et désormais moi je n´me soucis plus d´eux Parfois je me vois très loin d´eux J´vois dans leur regard, qu´ils sont lâchés, douteux Mais au final tout ça ce n´est qu´un jeu
Et désormais moi je n´me soucis plus d´eux Parfois je me vois très loin d´eux J´vois dans leur regard, qu´ils sont lâchés, douteux Mais au final tout ça ce n´est qu´un jeu
Y a tous ces acteurs qui sourient quand ils sont devant Mais qui voudraient le bénéfice de mes ventes Et je n´ressens plus les frissons comme avant Mais j´suis resté un vrai bonhomme comme avant
Perso moi, j´ai pas changé, moi j´suis pas dev´nu bizarre En show-case, à la cité, moi j´ai toujours l´même visage J´ai pas trahi mes amis, toujours le même style d´habits J´cotoie toujours les mêmes rats, qui pourront t´niquer ta vie Moi j´représente tous les miens, comme personne n´l´a jamais fait Mon cœur il bat très fort pour eux, frérot j´en ferais l´AVC
C´est tout rouge dans ma rétine, donc personne peut m´arrêter Dans la fumée d´la résine, mon cerveau peut s´appaiser Ici y a plus de bisous, que des jeunes désabusés Qui mattent des matchs de Zizou, dans des vagos pleines d´buée Tout l´monde veut prendre son billet, pour s´en aller au d-ble Ça vole des crosses, c´est comme les filles, finissent souvent débridées
Et désormais moi je n´me soucis plus d´eux Parfois je me vois très loin d´eux J´vois dans leur regard, qu´ils sont lâchés, douteux Mais au final tout ça ce n´est qu´un jeu
Et désormais moi je n´me soucis plus d´eux Parfois je me vois très loin d´eux J´vois dans leur regard, qu´ils sont lâchés, douteux Mais au final tout ça ce n´est qu´un jeu Y a tous ces acteurs qui sourient quand ils sont devant Mais qui voudraient le bénéfice de mes ventes Et je n´ressens plus les frissons comme avant Mais j´suis resté un vrai bonhomme comme avant
Et désormais moi je n´me soucie plus d´eux Parfois je me vois très loin d´eux J´vois dans leur regard, qu´ils sont lâchés, douteux Mais au final tout ça ce n´est qu´un jeu Et je n´ressens plus les frissons comme avant
Mais j´suis resté un vrai bonhomme comme avant (comme avant, comme avant) Mais j´suis resté un vrai bonhomme comme avant (comme avant, comme avant)