Je veux que l´on gravisse récifs et sommets Que tu restes assis ici à me réciter des sonnets En somme que tu me résistes, n´hésite pas à m´assommer
Et si j’insiste, te soumets-tu à mes sèmes parfumés Baisers parsemés , pour que sans faire connaissance, on commence par s’aimer Se séduire en permanence et n’entrevoir le soleil qu’une seule fois par semaine
Et si on restait là, cloués, à regarder couler l´alcool et s´écouler le temps Posés à la cool, collés, accoudés côte à côte, calés, pour s’écouter longtemps Il a, il a, il a, il a, il a, il a… Il a Il a, il a, il a, il a, il a, il a… Il a Commencer par s’aimer, par s’aimer Commencer par s’aimer
J’aimerais te prêter l´épaule, puiser la force de couper les ponts et poser la tête
Enfin coupler les pôles, que tu puisses passer l´éponge sur c’qui va causer notre perte Echanger les rôles, j’ai envie de toi mais on ferait mieux de causer là p´t´être… Et ce qui est drôle, ça m’tombe dessus et ça me plaît, pourtant je n’étais pas prête
Et si on restait là, cloués, à regarder couler l´alcool et s´écouler le temps Posés à la cool, collés, accoudés côte à côte, calés, pour s’écouter longtemps Il a, il a, il a, il a, il a, il a… Il a Il a, il a, il a, il a, il a, il a… Il a Commencer par s’aimer, par s’aimer Commencer par s’aimer
On ne dormira pas jusqu’à ce que sous tes yeux des cernes se dessinent
Evidemment que j´y verrai bêtement notre danse des signes Et j’attends indécise, qu’évolue en volutes notre cercle docile Mourir serait facile, mais je prends vie lorsqu’il me fusille Ils m´envahissent, me fascinent, je le voulais et l’avoue, ce soir je vacille (ter) Commencer par s’aimer… Ils m´envahissent, me fascinent, je le voulais et l’avoue, ce soir je vacille Commencer par s’aimer, par s’aimer.