Ce soir je me couche à tes côtés, cela fait 11212 jours Que dans tes bras chère société, je doute vraiment de notre amour Tu jettes les jeunes dans la tranchée, se faire trouer pour un discours
Pubères munitions sacrifiées qui protègent le haut de ta tour.
Tu m´as nourris d´publicité pour m´affamer au petit jour Puis me vendre ta sécurité et tes mutuelles en petits fours Et même si mes pieds sont floqués d´une virgule qui pointe la mort Ma conscience, elle, n´est pas mort-née, je te déteste et je t´adore
La la la la la la A tes côtés La la la la la la La la la la la la
La la la la la la
A tes côtés La la la la la la La la la la la la
Ce soir je m´couche à tes côtés, cela fait 11213 jours Que ta poitrine m´a allaitée, et écoeuré de ce qui m´entoure Bien sûr je suis enfant gâté, j´suis né en France pas au Darfour Serais-je coupable de m´offusquer de cette romance pas très glamour ?
Et puis j´ai choisi ce métier, tu les aimes tant les troubadours En faire des produits dérivés, vendre du soda sur nos tambours Parfois j´voudrais t´abandonner mais ça en demande des efforts
Et le courage dont l´homme est fait est fragile comme la métaphore
La la la la la la A tes côtés La la la la la la La la la la la la
La la la la la la A tes côtés La la la la la la La la la la la la
Ce soir je m´couche à tes côtés, cela fait 11215 nuits Que tes longs doigts m´ont agrippés comme l´ambrosia qui envahit Jette un grand voile sur ta pensée, fais des bécots à Jésus-Christ
Fous tes verrous sur tes contrées, bâtis la méritocratie.
Je suis complice et je l´admets, je massacre l´animal aussi Quand je m´empiffre de macabés, à la fin je rote et je ris J´aimerais un jour me pardonner d´être à ton chevet chaque nuit Pour transpirer tous mes pamphlets, je nous déteste et je t´écris.
La la la la la la A tes côtés La la la la la la La la la la la la