On peut hélas croiser encore De cette fichu tête de mort Leur fond de pensé s’appel patrie Cette idéologie du génie Qui donne la priorité aux femmes et hommes
Nés entre des lignes virtuelles Et accepte la fierté de sa chose innée Comme si c’était un don du ciel Il y a des demeurés de tous les bords Mais il y a des bords de demeuré
Est ce que ça s’appel des humains tout ça ? Est ce que ce sont des rats ? Est ce que moi je suis un humain, tu crois ? Si je peux comprendre ça ?
Pour que le bon peuple prospère On enterre le tiers de ses frères On produit de l’expulsion Pour plaire aux cabossés du front Leur cause est si noble Et leurs voies si lourdes Que l’action se doit
D’être accompli dans les normes D’une main sourde On comprend mieux pourquoi Il est si important de compter Ce qu’il reste à mettre de côté
Est ce que ça s’appel des humains tout ça ? Est ce que ce sont des rats ? Est ce que moi je suis un humain, tu crois ? Si je cautionne ça ?
Et se monde même en ses limites Chasse le clodo au répulsif On ne sait plus trop distinguer L’homo sapiens du muridé La ronde des armes cruelles Insensibles et bornées Ne va pas bientôt s’arrêter
On dit que c’est naturel La seule manière d’avancer Consiste à savoir piétiner Sois le fonceur, celui qui va tout droit Où l’écrasé suivant tu seras
Est ce que ça s’appel des humains tout ça ? Est ce que ce sont des rats ? Est ce que moi je suis un humain, tu crois ? Si j’accepte ça ?
Est ce que ça s’appel des humains tout ça ? Est ce que ce sont des rats ? Est ce que moi je suis un humain, tu crois ? Si j’accepte ça ?