Tourne le manège Tous nos petits hommes, Tournoient dans les airs qui déjà s´accrochent aux parois des nerfs Perd déjà sa mue, celle de l´insouciance,
Mais d´autres manèges berceront tes sens et tes rêves nus
Descends du manège, déjà rates une marche Un coup dans la gueule des grandes utopies, tes désirs s´arrachent Au tronc de la vie, avec vient de lierre et la poésie des forêts de pierre Un pas dans la vie
Et tic tac les aiguilles cavalent Et clic clac des menottes t´empoignent Aux joies du matérialisme Aux lois du "jamais je m´enlise" Dans la souplesse d´une autre neige Que celle qu´on t´a damée
Peut fondre la neige
Peux sortir des traces Peux créer les tiennes Décrocher les astres Caresser les risques Embrasser les peurs Et trouver sur chaque piste des tronçons de bonheur Et d´autres manèges
Puis dans une bourrasque débarque l´amour, Passion et poussières, ces corps qu´on chérit Puis que l´on enterre Comme l´adolescence, un sourire de fer De nos gueules débordent des révoltes en terre Que souffle l´envie
Et crac crac 2 silhouettes se soudent Champagne! Ton enfant est né
Il danse sur ton manège Tu peux remercier ta sève, tes racines Et les nids qu´on battît les oiseaux de passage Ils survolent ton manège Tourne le manège
Tourne le manège Celui du vieil homme S´en va dans les airs qui déjà l´emportent Loin de cette terre Perd déjà sa mue, celle de l´existence Mais son beau manège bercera l´enfance d´un nouveau venu