Des fois l´amour se termine Car c´est une impasse Et je ne veux pas te faire souffrir Alors c´est moi qui casse
Mais dites-moi Qui suis-je ? Je ne sais même plus Où je vais ? Nulle part Qui me contrôle Est-ce que c´est toi Ou est-ce que c´est moi Ton manège Qui m´empêche De comprendre Pourquoi
Je te quitte, mais je suis triste Mon cœur fait "crac" Tu agis sur moi comme un prisme Et je me réfracte Arrête (Reviens) Je ne sais pas Avec un ami
Non, c´est juste un ami Restons-en là Et disons-nous au revoir ce soir à minuit Métro filles du calvaire
Des fois, l´amour se termine Et ça te fait mal Mais je ne peux pas rester en place Que veux-tu que j´y fasse ?
Et si ? Et si on remontait le temps ? Une dernière chance Peut-être qu´avec un peu de je ne sais quoi Je ne sais pas Une autre histoire Dans une autre vie Dans un autre temps...
Oui, moi aussi, je rêve Oui, moi aussi, je rêve Je rêve de retourner en arrière Dans une machine Qui nous ferait remonter le temps Jusqu´aux années 1900 Mais soyons patients Notre seconde chance est une autre vie Ville très ancienne Condamnée à retourner dans le passé Tous ces visages d´inconnues Nos stations forgées par Guimard Jusqu´aux façades d´Horta et Haussman Tous les deux assis à une table d´un grand bistrot Sur le Grand Boulevard Sirotant une cuvée bien tassée (Ressens-tu l´ivresse de la belle époque ?)
Folies bergères et mascarades Nous voilà aspirés, aspirant à une autre vie Tu nous revois le flash d´avant Lorsqu´on s´était rencontrés dans cette maison close Sur mon Craqua Rognan *
Non, vraie Muse Avec tes bas qui transpiraient Je voulais goûter Fruit attaché à la courbe de ta joute Bien ferme et arrosée Telle une sorte de fantasme, fantôme Humer ses tétons Capables de rendre la vie à un mort vivant Sur ton Craqua Rogni **
Je lui ai fait l´amour toute la nuit Mais j´aurais voulu lui faire l´amour toute la vie Adieu
Retour dans le présent Nous voilà séparés, maintenant Ce n´était qu´un rêve, un mirage Et je me retrouve maintenant, rive droite Errante, j´avançais dans les rues du Paris lugubre et louche Loin de la Ville lumière Dans mes oreilles, je sens le vent qui siffle La pluie tombe, et là, j´ai l´impression que des gens me suivent Faut que je dégage d´ici, au plus vite Car il est tard, très tard Et il fait sombre, trop sombre
Dans la nuit, je perds mon chemin et je me sens comme Aspirée dans une petite impasse Près de la rue du Faubourg Saint-Denis Je tombe sur un homme, sous un store dans l´ombre Tel un phasme voûté, qui me sort : "Viens voir ma belle, tu veux un bonbon ?" Alors, dessous son imperméable, il me sort une petite Pilule jaune, et moi, à bout de souffle, j´avale
J´aimerais tant J´aimerais tant Une histoire qui se termine, par le début de la fin Par le début de la fin du Début, de la fin D´une histoire sans fin
Qui se répète Et se répète Et se répète Encore et Encore Et encore Une fois Deux fois Trois fois Il n´est pas coutume de poser les coudes Sur la table d´opération Vandalisme, Amiens Percer l´hymen me suive Celui qui persécute et remarque Et qui se réveille dans les rues De Paris
Paris, grande ville, Ville éternelle
Je te quitte, mais je suis triste Mon cœur fait "crac" Tu agis sur moi comme un prisme Et je me réfracte
Des fois, l´amour se termine Car c´est une impasse Et je ne veux pas te faire souffrir Alors, c´est moi qui casse
Une voix me dit de partir Mais là, je regrette Mon cœur me dit de revenir Saperlipopette
Des fois, l´amour se termine Et ça te fait mal
Mais je ne peux pas rester en place Que veux-tu que j´y fasse ?
Tu agis sur moi comme un prisme Et je me réfracte Je te quitte, mais je suis triste Mon cœur est en vrac
Des fois, l´amour se termine Car c´est une impasse Et je ne veux pas te faire souffrir Alors, c´est moi qui casse
J´aimerais tant J´aimerais t´embrasser dans les rues de Paris