Paris nous écarte ses cuisses La Rumeur, Anfalsh, encore faut-il que j´le rappelle On écrit toujours à balles réelles, ça c´est officiel
Mon regard sur le monde est à ranger parmi ceux Qui prennent le diable par les couilles puisqu´il ne reste que Des murs et des entraves profondes Représailles jusque dans les entrailles des crouilles de mon espèce Coincé au cœur d´un p´tit pays d´flicaille Qui se branle sur ta dignité, où qu´tu ailles Armé jusqu´aux dents, de la tête jusqu´au bout d´mon gland Je suis dans cette musique ce qui se fait d´plus grand Non sans prétention ni sur la base d´un lapsus Mais à l´épreuve de ces poucaves qui rappent comme ils sucent Donc raison d´plus
Je parle aux bas instincts des basanés et d´ces blancs qui s´identifient à eux Pas aux boutonneux mais ceux qui puent l´exclusion, qu´ils soient peu ou nombreux Quand la Rumeur tousse, c´est l´Hexagone tout entier Qui s´enrhume et crache des gros mollards verts comme des belles liasses de billets Cette France tu l´aimes comme De Villiers ou tu la quittes les deux pieds devant Toi qui lui lèches le cul, évite quand même de lui rentrer dedans Comme un string ficelle Mais comme un fist-fucking, question d´feeling, ça m´paraît essentiel
Voilà les gangsters de la nation, fini la récréation
Des champs d´plantation à l´organisation Leur champ d´action, l´insurrection Tant pis si tu comprends pas cette guerre et sa direction La Rumeur propage l´infection, s´annoncent les complications Et j´n´ai pas à fournir la moindre explication Récession oblige, vers la haine mon son s´érige Qu´on nous amène la tête du porc qui dirige Courage face aux nouveaux bourreaux J´t´amène au bout du rouleau Le lynchage, ça m´connaît, c´est mon nouveau boulot J´ai le gène de la violence Les statistiques le disent, approuvées par la science Approuvé par la France qui me réserve un triste sort
Les RG au cul dès qu´un d´nos disques sort Et l´étrange impression à chaque fois qu´j´respire D´avoir un flingue sur la tempe et attendre qu´un imbécile tire
Hein, 2-0-0-6 Dis au rap français qu´on vient lui péter l´coccyx B.A.V.A.R., E.K.O.U.E Ah ah hein