💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : La Rumeur
Titre : L´Ombre Sur La Mesure
Je suis l´ombre sur la mesure
Le violent poison à l´écart de tout soupçon
Dans ce sombre récit dont personne se méfiera
Il s´agira de sang sur les murs au crépuscule d´une bavure

Je murmurais la haine enclavée dans les ZUP en région parisienne
L´amour comme rempart à la dérive
Au registre de ces âmes charitables plutôt naïves
Se perdent, donnent à ma palabre son caractère
Sourire kabyle dans les artères de ma ville
Voilà à quoi l´instinct de malfaiteur ma foi se familiarisera
Aux effusions sanguines d´une trop commune routine
La rue se massacre sous le ciel des damnés
N´importe quel trou du cul aujourd´hui est armé
Hier encore l´ombre d´un regard de travers sur le pavé se dissipait dans un silence de mort
Le crime désormais a la parole trop facile
Crois-moi pour qu´on en rigole de joie sous ces lampadaires

Qui éclairent la misère et si j´exagère
L´obscurité la plus dense n´est jamais loin de la lumière la plus vive
Nourrit ces rumeurs de peur et de paranoïa à des heures tardives
Sous le tranchant de la lame d´un cran d´arrêt à vos risques et périls
Derrière les guirlandes d´acier d´une maison d´arrêt ou sur un disque vinyle

Considère moi comme une bombe
Dont tu as allumé la mèche
Et qui égrène les secondes
D´une saison blanche et sèche

Je suis l´ombre sur la mesure à la pointe d´une écriture
L´ombre de ces murs aux milles blessures que des bouches murmurent

Entre deux rondes furibondes du bleu criard ou blafard d´un gyrophare
Je tisse ma toile noire sur des cœurs hagards
Et je traîne mes guêtres sous les fenêtres de ces ruelles qui ont la lèpre
Mon coeur au carrefour de la cour des miracles en débâcle
Sous les arcades malades où crisent les voies croisées de la faim et du vice
Je suis l´ombre cerclée de gris rouillé verrouillé sur une aire où rien ne brille
Où les corps se compriment où la vue décline et où les brigadiers fulminent
Regarde ces silhouettes grises
Dont les rêves gisent sur le pavé couvert de pisse
Elles poussent toutes la même porte
En crachant sur le trottoir de leur illusions mortes

Nous n´avons à perdre que nos pensées ternes
Te diront-elles avec le feu dans les yeux
De ceux qui sont près à tenter le diable, pourvu qu´il garnisse leurs tables
Et conjurent la misère, le fer et la pierre qui les enserrent
Je suis l´ombre sur la mesure et je sature
Dans les graves de cette basse qui monte d´une cave
Parmi la crasse et l´éther d´une trop vieille poudrière

Considère moi comme une bombe
Dont tu as allumé la mèche
Et qui égrène les secondes
D´une saison blanche et sèche