Ton cul n´est pas si loin d´ta tête Et dans tes mains tu mets ta tête Et sur la chaise tu poses ta couenne Rien qu´dans tes mains il y a un monde Et dans ma tête il n´y a rien
Ca n´m´empêche pas d´rêver le monde Et de m´lever le matin en chantant des fredaines D´mett´ des tempêtes dans des bouteilles D´m´tromper d´chaussettes et d´sommeil D´tromper l´sommeil en f´sant la fête D´fêter la veille le lendemain D´veiller au grain et aux emplettes Et d´envoyer certains Aux p´lotes !
Et j´reste le cul entre deux chaises A voir le monde se défaire Essayant d´rempailler l´malaise Avec des bouts d´rêves et d´chimères
V´là qu´dans ma tête passe une question :
Le préhisto s´est-y mis d´bout
Pour s´retrouver le cul par terre ? Gavé d´inepties par les deux bouts Posté d´vant sa télé-vie d´con Gros-Jean comme devant par derrière La mort est l´menu ordinaire Comm´ le ronron qu´est la défonce D´l´homo-sapiens qui d´vant l´poste pionce
Cependant qu´le monde des affaires Vend de la guerre à qui mieux mieux Et plus il en a et plus il en veut Pis la chair à canon c´est pas cher
Rien qu´tes mains c´est un bout du monde Fais-le tourner il te revient Et suis bonhomme ton chemin Sachant que la seule bête au monde Qui puisse être aussi incongrue