"Pour faire ce reportage sur les loisirs, j´ai choisi la périphérie de Paris, c´est-à-dire les endroits où s´édifient ces grands ensembles et on retrouve sur un minimum de surface, le maximum de population donc le maximum de jeunes. C´est le thème que vous allez retrouver pendant toute l´émission. Ces jeunes s´ennuient et résultat, on les voit au milieu des blocks se promener dès qu´ils ont un peu de moment libre, errer comme ça, à la grande frayeur de la population... "
On traîne en gang comme si c´tait les USA Il m´reste 3g, main sur le jack´, vas-y laisse moi tuer ça Quand y´a les condés qui passent, j´m´arrête même plus de ler-rou D´ailleurs hier, ça a tiré donc ils sont pleins dans la rue Moi, l´béton colle à ma paire pourtant chaque soir, j´cours à ma perte J´bois du cool-al après j´ramène une p´tite folle à la (?*) Elle veut qu´j´me donne à la mort, que j´l´appelle mamcita Elle m´dit : "Tu vois cette veste en cuir, moi j´veux la même en satin" La beuh m´inspire, le jaune m´apaise, j´parle d´une prod et pas d´une go quand je me dis faut trop qu´j´la baise
Et dans le stud´, on s´pose à treize, j´éclate un pèt´ et j´lâche après un seize chaud comme la braise Y´a une caisse que j´croise souvent devant ma gare le matin Peut-être c´est les keufs, peut-être c´est c´mec que j´ai taclé qui m´attend J´fais du son pour remplir le frigo et j´les laisse remonter À par la crise, le manque d´argent, y´a plus grand chose qui m´atteint
Et j´me réveille dans le noir, séries de pompes pour apaiser mes cauchemars Éclate un pers´, appelle le squad, j´mets mes chaines, j´remplie trois ou quatre pochtars Et j´me réveille dans le noir, séries de pompes pour apaiser mes cauchemars
Éclate un pers´, appelle le squad, j´mets mes chaines, j´remplie trois ou quatre pochtars
Dans le ne-zo sept sur sept, tu m´as vu à la télé, j´portais l´même survêt´ (Adidas) J´ai les mêmes frères depuis Bambino en binôme, ils m´appellent Lasco le blood ou bien Blondinho On m´dit : "Tu t´la pète, tes lunettes posées sur la tête, toujours là, une canette, la fin d’un pet, le cul d’un join" Ah gros t´inquiètes, tout l´temps je bosse, j´pense qu´à faire mes sous comme-ci j´avais des gosses D´vant chez moi, ça sent la pisse, l´alcool, la marie-jeanne La rue veut pas m´cher-lâ , on dirait un mari jaloux
Té-ma les p´tits s´enfoncent dedans, l´terrain est marécageux Et maintenant sans un flash de sky, c´est dur de s´marrer, j´avoue
"Ils se promènent comme ça, gratuitement, j´veux dire, ils vont d´un endroit à un autre mais pas forcément deux endroits précis, ils font l´tour et... Bien entendu, ils n´y ont rien d´autres à faire..."
Et j´me réveille dans le noir, séries de pompes pour apaiser mes cauchemars Éclate un pers´, appelle le squad, j´mets mes chaines, j´remplie trois ou quatre pochtars Et j´me réveille dans le noir, séries de pompes pour apaiser mes cauchemars
Éclate un pers´, appelle le squad, j´mets mes chaines, j´remplie trois ou quatre pochtars