Le murmure du portail qui s´ouvre sur l´allée, Personne ici ne taille les épis de la haie. Tu me tiens par la taille et le dos courbé, A petites foulées dans le jardin, L´air de rien, en chemin,
Vers la maison d´Etretat.
Là où se trouble ton regard, Lorsque j´écris à ta mémoire, A ta mémoire qui ne reviendra plus. Nous sommes chez toi, Mais tu ne le sais plus.
Approche, approche et parle moi, Demande-moi qui tu es, je te parlerai, Des promenades le long du golfe en été, Des souvenirs qui se fissurent, A toute allure, comme les murs, De la maison d´Etretat.
Là où se trouble ton regard, Lorsque j´écris à ta mémoire, A ta mémoire qui ne reviendra plus.
Nous sommes chez toi, Mais tu ne le sais plus.
J´ai rangé les images, de visages oubliés, Refais mes bagages, puis t´ai rendu la clé. Tu me tiens par la taille, le dos courbé, Comme pour ne pas me laisser m´échapper, D´ici, du silence, De la maison d´Etretat.
Là où se trouble ton regard, Lorsque j´écris à ta mémoire, A ta mémoire qui ne reviendra plus. Nous sommes chez toi, Mais tu ne le sais plus.