On veille, on pense à tout à rien On écrit des vers, de la prose On doit trafiquer quelque chos´ En attendant le jour qui vient La brume quand point le matin
Retir´ aux vitres son haleine Il en fut ainsi quand verlaine Ici doucement s´est éteint Plusieurs sont morts, plusieurs vivants On n´a pas tous les mêmes cartes Avant l´autr´ il faut que je part´ Eux sortis je restais rêvant Tout le monde n´est pas Cézanne Nous nous contenterons de peu L´on pleur´ et l´on rit comm´ on peut Dans cet univers de tisane
"Jeune homme qu´est-ce que tu crains Tu vielliras vaille que vaille" Disant l´ombre sur la muraill´ Peinte par un breughel forain On veill´, on pens´ à tout à rien On écrit des vers, de la prose
On doit trafiquer quelque chose En attendant le jour qui vient On veill´, on pens´ à tout à rien On écrit des vers, de la prose On doit trafiquer quelque chose En attendant le jour qui vient....