Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s´évapore ainsi qu´un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l´air du soir ; Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s´évapore ainsi qu´un encensoir ; Le violon frémit comme un coeur qu´on afflige ; Valse mélancolique et langoureux vertige ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu´on afflige, Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir ! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir Le soleil s´est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige ! Le soleil s´est noyé dans son sang qui se fige!
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par Charles Baudelaire