Ils n´ont de noir qu´un faux drapeau de soixante-huit Tout est clair dans leurs gestes, ils t´apportent la guerre Ils passent dans la rue, ouvre-leur tes habits
Ils y coudront dessus leur ouverture-éclair
Et si jamais la nostalgie te prend Tu peux toujours imaginer le pire Sans que jamais personne ne puisse dire Quand ça viendra, quand ça viendra
Et si jamais la nostalgie te prend Tu peux toujours essayer de poursuivre Cette comète noire qui t´enivre Et qui s´en va, et qui s´en va
Ils n´ont de noir qu´un peu de ce ciel engagé Tout est clair dans leur yeux, ils regardent la fièvre Ils moissonnent tes rêves au-dessus des pavés Ils mouilleront leur pain trempé dedans tes lèvres
Et si jamais la nostalgie te prend Tu peux toujours croire que ça fonctionne Et que l´amour, ça rend les idées bonnes Après demain, après demain
Et si jamais la nostalgie te prend Tu peux toujours tenter de faire en sorte Que les idées ouvrent grandes les portes Avec tes mains, avec tes mains
Ils n´ont de noir qu´un peu de cette raison d´or Qui grandit la folie au-dessus du courage Qui fait la vie patiente et inquiète la mort Qui arrête le temps à la dernière page
Et si jamais la nostalgie te prend Tu peux toujours la crier dans la rue
Et dire au monde que tu ne veux plus Perdre ta vie, perdre ta vie
Et si jamais la nostalgie te prend Tu peux toujours la regarder en face Avec tes poings et tu verras que passe