Quand je song´ au passé où toujours côt´ à côte Tu me disais des mots qui me semblaient sans fautes Tu trouvais des accents qui toujours m´avaient plu
Si j´avais un désir tu le comblais d´avance Je connus tant de joies et si peu de souffrance Que le chagrin pour moi semblait un song´ exclu Je sais que ma raison cent fois me désapprouve Mais ce n´est jamais toi que ma pensée retrouve Nous étions trop heureux je ne m´en souviens plus !
Les instants de plaisir sont gravés sur le sable, Et s´effacent bientôt comme un don périssable Sans nous laisser le temps de prévoir l´avenir, Et toujours engagés sur la route trop douce Nous n´avons pas compris qu´il fallait des secousses Pour pouvoir savourer l´attrait de parvenir... Ainsi qu´en un roman où les plus belles pages Sont le triste récit de douloureux passages, Ce sont les sombres jours qui font nos souvenirs.