C´est l´histoire d´un pauvre type Qui croyait au Père Noël !
Du cabaret sordide Où tu volas mon coeur
J´ai gardé l´oeil humide Et beaucoup de bonheur Tu avais les yeux si doux Moi j´avais une cravat´ Qui te plut pour son teint roux Je te la donnais en hâte ! Tes petits seins étaient lourds De promess´s O l´amoureuse ! Qui me prit vest´ en velours Pour s´en fair´ une vareuse !
Du cabaret sordide Où tu volas mon coeur J´ai gardé l´oeil humide Et beaucoup de bonheur Je te disais que la vie Ne vaut pas un traître sou Tu me crias : J´ai envie
Cher poète d´être à vous O sagesse mal comprise J´espérais beaucoup de toi Bien avant que tu sois prise Tu me pris la bague au doigt
Du cabaret sordide, Où tu volas mon coeur J´ai gardé poche vide Et beaucoup de rancoeur Tes cheveux sentaient la foire Berlingots et cætera Et si j´ai saine mémoire Ma montre en or s´envola Dans ton alcôve à minuit Pour les plaisirs que l´on cueille Loin des humains et du bruit Tu t´offris mon porte-feuille...