Qu´il était bon, qu´il était beau Le temps du rhume de cerveau Où l´on ne savait rien de ce mot : aspirine Les gens éternuaient à tout-va Ils avaient des nez gros comme ça
Et ça sentait bon l´infusion dans les cuisines Aujourd´hui on s´ fait des vaccins On prend des trucs et des machins Et l´on s´enfile des ustensiles dans les narines On n´ peut plus maintenant Être malade comme avant Tout ça à cause des médicaments
J´en ai assez, je n´en peux plus De m´enfiler des trucs dans le nez Dans les oreilles et dans le gosier Je voudrais bien qu´un jour on cesse De me piquer dans les deux bras J´ai les biceps comme des nougats Je suis gentil, je suis très bon Mais faut pas me prendre pour un crétin Et si un beau jour je m´énerve Je leur dirai carrément "Zut !"
Qu´il était bon, qu´il était beau Le temps du rhume de cerveau Où l´on ne savait rien de ce mot : aspirine Quand on n´était pas bien portant On s´adressait à grand-maman Qui nous préparait un lavement pour une angine Aujourd´hui pour un panaris On dévalise les pharmacies Où la moitié d´ nos économies se débinent On n´ peut plus maintenant Être malade comme avant Tout ça à cause des médicaments
J´en ai assez, je n´en peux plus De m´enfiler des trucs dans le nez Dans les oreilles et dans le gosier J´en ai assez de ces andouilles
Qui considèrent la peau de mes fesses Comme un stand de tir de kermesse
J´en ai assez, je n´en peux plus De m´enfiler des trucs dans le nez Dans les oreilles et dans le gosier Je voudrais bien qu´un jour on cesse De me piquer dans les deux bras J´ai les biceps comme des nougats Je suis gentil, je suis bon Mais faut pas me prendre pour un crétin Et si un beau jour je m´énerve Je leur dirai "Zut !"