A la Pentecôte quand l´herbe est trop haute Moi je la coupe à la faux Ma femme l´entasse au râteau Et l´curé la broute Et l´curé la broute
Mais le grand vicaire de santé précaire N´a jamais pu la brouter N´a jamais pu la brouter C´est ce qui l´emmerde
Quand se paralyse la cloche de l´église Moi j´dis qu´il faut réfléchir Ma femme dit qu´il faut agir Et l´curé la branle Mais le grand vicaire de santé précaire N´a jamais pu la branler C´est ce qui l´emmerde
Chez nous sur nos crânes, foin de bonnets d´ânes Moi je porte des képis Ma femme porte des bibis L´curé les calottes
Mais le grand vicaire de santé précaire N´a jamais décalotté C´est ce qui l´emmerde
Quand sur notre place on vend de la glace Moi je dis : j´veux pas transir Ma femme dis : j´veux pas grossir Et l´curé la suce Mais le grand vicaire de santé précaire N´a jamais pu la sucer C´est ce qui l´emmerde
Si par aventure, arrive une voiture Moi j´m´occupe du moteur Et ma femme des visiteurs Et l´curé des charges Mais le grand vicaire de santé précaire N´a jamais pu décharger
C´est ce qui l´emmerde
S´il se présente une flaque inopportune Moi j´évite en vieux lascar Ma femme fait des grands écarts Et l´curé la saute Mais le grand vicaire de santé précaire N´a jamais pu la sauter C´est ce qui l´emmerde
Quand il faut remettre du tulle aux fenêtres Moi je porte les anneaux Ma femme porte les rideaux Et l´curé la tringle Mais le grand vicaire de santé précaire N´a jamais pu la tringler C´est ce qui l´emmerde