Eugène, t´as une drôle de dégaine Avec tes fringues jamaïcaines Quand tu déboules quai Citroën Les citoyennes manquent d´oxygène Toute la semaine tu pousses ta rengaine
Tu danses en bossant à la chaîne Et tu fais tomber la moyenne Fais gaffe, t´es toujours à la traîne !
Eugène, Eugène, Eugène, Eugène T´es à l´usine, Eugène Reprends ta clé de douze à la main Laisse tomber les Jamaïcains Eugène, Eugène, Eugène, Eugène T´es à l´usine, Eugène Le patron n´a pas l´air d´aimer Tes confidences sur le reggae
Tes gauloises bleues à la verveine Feraient flipper Olievenstein Derrière ta pupille incertaine Défilent des rêves d´ébène Quand un sous-fifre la ramène
Tu te mets à rire comme une baleine Tu lui dis "T´énerve pas, Germaine Ici on n´est pas à Cayenne"
Eugène, Eugène, Eugène, Eugène T´es à l´usine, Eugène Reprends ta clé de douze à la main Laisse tomber les Jamaïcains Eugène, Eugène, Eugène, Eugène T´es à l´usine, Eugène Le patron n´a pas l´air d´aimer Tes confidences sur le reggae
Dis donc, t´as déjà regardé une clé anglaise de près ? -Oui toutes les clés anglaises sont rousses, Monsieur
Un d´ ces jours avec un peu de veine Sur une ligne sud-américaine T´iras voir tes jamaïcaines Adieu l´usine et sa sirène
(ad lib) Eugène, Eugène, Eugène, Eugène T´es à l´usine, Eugène Reprends ta clé de douze à la main Laisse tomber les Jamaïcains Eugène, Eugène, Eugène, Eugène T´es à l´usine, Eugène Le patron n´a pas l´air d´aimer Tes confidences sur le reggae