Béton Armé, soleil en berne, Hommes des nouvelles cavernes... Voilà ce que nous devenons. Dieu pardonnez-moi si j´en tremble, j´avais rêvé de grands ensembles
« Ensemble » est un si joli nom... Du ciment à l´horizontale, du ciment à la verticale, et puis le vacarme têtu Ces grands ensembles sont si rudes que je rêve de solitude comme d´un paradis perdu Dieu qui voulez la vie si belle, allez un peu voir à Sarcelles Sarcelle était un nom d´oiseau ! Aujourd´hui, l´oiseau est en cage et moi je trouve ça dommage, si vous vous le voyez de haut
Béton Armé, soleil en berne, hommes des nouvelles cavernes Voilà ce que nous devenons Si vous n´y mettez pas bon ordre, Bientôt la vie si bonne à mordre ne méritera plus son nom Dieu faites-moi changer d´adresse, et faites que le vent caresse encore une fois mes mains nues
Du vent, du vrai, pas cette crasse qui nous fait le coeur dégueulasse en ramonant les avenues J´ai besoin d´air, Dieu me pardonne, De celui que le ciel nous donne, en passant par l´odeur des prés
Et si un jour la mort m´empoigne Que ce soit en rase campagne avec de l´air, Bon Dieu, du vrai !
Avant de payer l´échéance Je voudrais encore la chance d´une chanson sans hystérie Et s´il n´y a plus rien à faire, mettez-moi sous un peu de terre Si vous en trouvez à Paris...