Les ventrus, les replets, les sécots, les maigrelets Faut que ça mange, faut que ça mange Le poil raide et les bourgeons, les poussins et les tétons
Faut que ça pousse, faut que ça pousse
Les vélos, les moteurs, les affaires et les facteurs Faut que ça marche, Faut que ça marche
Mais quand on a trop poussé Qu´on ne plus avancer Finalement on est mangé
Les potins, les avions, les gansters et les pigeons Faut que ça vole, faut que ça vole
Les tailleurs, les porcs épics, les orties et les moustiques Faut que ça pique, faut que ça pique
Les cinglés du boulot, les crâneurs et les chameaux, Faut que ça Bossent, faut que ça bossent
Mais quand on a trop bossé Quand on est devenu piqué Finalement, on est volé
Le café, le sale temps, la purée et les 20 ans Faut que ça passe, faut que ça passe Les souris d´l´an du panier, st guillet, l´14 juillet Faut que ça danse, faut que ça danse
Les étrennes, les impôts, l´pantalon, la neige et l´eau Tombe, faut que ça tombe Oui, mais quand on a tombé
Une fille qui vous fait valser Finalement on est r´passé
Les garçons, les pépés tous ceux qui veulent des bébés Faut que ça aime, faut que ça aime
Les serments et les toujours,
les clochers et les tambours Faut que ça vibre, faut que ça vibre
Le faubourg chante Faut que ça chante, faut que ça chante
Oui, mais quand on a trop aimé Quand le coeur a trop vibré Finalement faut déchanter
Et pourtant, c´est forcé Faut bosser pour manger Faut manger pour pousser Faut pousser pour marcher Faut marcher pour rêver Faut aimer pour vibrer Faut vibrer pour chanter Faut tout ça, faut tout ça Pour aimer ouais