Je m´baladais sur les boulevards Lorsque j´rencontre l´ami Bidart. Il avait l´air si estomaqué Que j´lui ai d´mandé d´s´expliquer. Eh bien, voilà, me dit-il,
J´viens d´avaler ma pendule. Alors je vais chez l´chirurgien Car j´ai une peu-peu-peur de chien Que ça m´tombe dans les vestibuuules.
Un mois après, j´revois mon copain. Il avait l´air tout c´qu´y a d´plus rupin. Alors je suis z-été l´trouver Et j´l´avions sommé d´s´expliquer. Eh bien, voilà, me dit-il, J´gagne ma vie avec ma pendule. J´ai sur l´estomac un petit cadran, Je vends l´heure à tous les passants En attendant qu´j´ai l´cadran sur les vestibuuules.
A la fin l´type, y s´suicida Lorsqu´il eut vu qu´personne l´opéra.
Et comme j´arrivais juste sur l´chantier, Moi j´lui ai d´mandé qu´y vienne s´expliquer. Eh bien, voilà, me dit-il, J´en avais assez d´avoir une pendule. Ça m´empêchait d´dormir la nuit. Pour la r´monter fallait m´faire un trou dans l´dos. J´préfèrerais être pendu qu´penduuule.
Lorsqu´il fut mort, j´vais à son enterrement. C´était l´matin, ça m´ennuyait bien. Mais lorsqu´il fut dans l´trou, Ah c´qu´on rigola ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Quand au fond d´la bière, Le septième coup d´midi tinta. Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Eh bien, voilà, voilà, voilà, Il avait avalé une pendule.
Ça n´arrive pas à tous les chrétiens, Même à ceux qu´ont un estom´ de chien Et du cœur dans les vestibuuules. Oui du cœur dans les vestibu - - - ules.