đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đŸŽ€đŸ’ƒ

 A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z   0   1   2   3   4   5   6   7   8   9 
Artiste : Les Ogres De Barback
Titre : Condkoi
Le gendarme Ă  cheval
Sur de drÎles dŽidées
Me lance un pourtant banal
« Vos papiers, sŽil vous plaßt »

Or si l’on considùre
Que la France est aux Français
Moi, le Français mŽexaspÚre
Mais la France me plaĂźt

Et si jÂŽaime sa terre
Son fromage et ses prés
Mille fois je la préfÚre
Remplie de sans-papiers

Situation cocasse
Je nÂŽavais que sur moi
De vieilles paperasses
Journaux de charme, et cĂŠtera

Le regard plein de haine
Il me dit : “Suivez-moi !”
Je lui dis : “Pas la peine
Mon chemin va tout droit

Moi jÂŽaime marcher seul
Loin de ta colonie
Sur les routes je gueule
Que vive lÂŽanarchie

Que les vaches sont mortes
QuŽon les a remplacées
Par des poulets qui portent
LÂŽodeur de leurs aĂźnĂ©s”

Il me lance en colĂšre :
“Vous ĂȘtes bien comique”
Je lui réponds, sincÚre :

“Vous ĂȘtes bien un flic”

“Vous aimez rigoler”
Me dit-il Ă  nouveau
Il me prend les poignets
Les menotte en mon dos

Jamais je ne panique
Et je lui dis : “Vois-tu
Ce sera plus pratique
Pour me gratter le cul”

Mais lÂŽhumour sÂŽabsente
De sa tĂȘte de condĂ©
Il sŽénerve et me plante
Sa plaque sous le nez

Il me dit : “C®est pour toi

Que la nation travaille”
Je lui rĂ©ponds : “Non, moi
JŽélÚve des volailles

Je les engraisse un peu
Et quand elles sont prĂȘtes
LĂ , jÂŽallume un grand feu
Et cÂŽest parti pour la fĂȘte”

Le dialogue sÂŽenlise
Alors pour compenser
Sa matraque fait guise
De réponse aiguisée

Car on le sait le verbe
Le complément dŽobjet
Bien armés exacerbent
Le neurone au poulet

Neurone qui, disons-le
Ne manque pas de place
Dans la tĂȘte des bleus
Qu’il y a de l’espace

Tandis que les coups tombent
Sur ma peau sans défense
J’imagine ma tombe
Juste aprĂšs la sentence

Mais comble du destin
Ou hasard tout bĂȘte
Il s’emmĂȘle les mains
Et se tape la tĂȘte

Toujours un peu plus fort
Car il ne comprend pas
Que moi je suis alors
Déjà trÚs loin de là

Le lendemain matin
On a pu lire en une
D’un journal du coin
Cette histoire d’infortune

“Le mystùre demeure :
Rempli de désespoir
Un flic, Ă  la bonne heure
S’est tuĂ© hier soir”

Ne pensez pas, mesdames
Ne jugez pas, messieurs
Que je n’suis qu’un infñme

Chansonnier insoucieux

Ce ne sont que des mots
Qui forment mes couplets
Des mots, des idéaux
Jamais des pistolets

Ce ne sont que des mots
Qui forment mes couplets
Des chansons, il en faut
Et celle-là me plaüt

Des chansons, il en faut
Et celle-lĂ  nous plaĂźt !