Je reviendrai s´il faut apprendre L´art de la rue pour se défendre À tous ces enfants au cur tendre Et qui ne savent pas comprendre
Que la liberté, ça s´effrite, Tout comme la paix s´oublie vite ! J´ai pleuré mon pays À feu et à cris, Mes souvenirs maudissent Cette terre que trahissent Les Boum ! Ça fait « Boum ! » Dans ma tête en plein été Les enfants n´ont jamais, Jamais fini de s´amuser. Boum ! Ça fait « Boum ! » Tombent les têtes en été, Des enfants, des villages Et, des fois, pour amuser Fleurissent les barrières, Glissent les frontières, Meilleur sera le vin Et l´odeur de nos festins.
Quant à la saison prochaine Cultivons des chaînes !
« Et s´il est vrai que l´arsenal, Si les moyens de nous faire mal, Ne nous paraît plus si banal : Combattrons-nous à armes égales ? »
C´est l´égalité qui s´effrite Dans la vengeance qui s´agite J´ai pleuré mon enfant À feu et à sang Mes souvenirs trahissent Cette terre que maudissent Les « Boum ! » qui font « Boum ! » C´est l´hiver en plein juillet : Des enfant qui s´amusent Et qui ne passeront pas l´été.
Les « Boum ! » qui font « Boum ! » Sur les roches et les galets, Sur les plages, les visages Et les paysages défaits Oh ! oh ! oh ! Poussent les frontières Et battissent les barrières Meilleurs seront nos biens Plus grand sera le besoin. Quant à la saison prochaine Produisons des chaînes !
Si pour changer une seconde Tous les esprits tordus du monde Qui ne supportent pas la ronde Que font les âmes vagabondes
La fraternité ne s´ébruite
Que lorsque la paix nous panique ! J´ai pleuré mon amant À feu et à sang, Mes souvenirs trahissent Ses regards que maudissent Les « Boum ! » qui font « Boum ! » Sur son visage en regrets, Dans son corps son cur saigne Et le sang se glace en été Les « Boum ! » qui font « Boum ! » Sur sa colère en effet, Cette guerre qui rumine Et qui n´en finira jamais Je hais les frontières, Lui méprise les barrières Si, pour fuir cet enfer, Il lui faut tuer son frère Quant à la chanson prochaine OUBLIONS NOS PEINES !