Pardon Madjid c´était un peu ma faute la faute à cette France qui fit leur ignorance pardon Madjid, c´est le bruit c´est l´odeur c´est le blanc c´est le beur et c´est leur différence
ils t´ont montré du doigt, ils t´ont parlé un peu, pour te dire que chez toi, ce n´était pas chez eux. Mais les hommes sont ainsi, et leurs femmes trop souvent, ont le même raccourci, qui finit dans le sang.
Pardon mon frère je n´ai pas su leur dire, ils n´ont rien compris la haine a fait le reste, pardon mon frère la mémoire sélective, mélange les histoires sans oublier la peste
On choisit la colère on oublie la raison,
pour un bouc émissaire, soixante million de cons, c´est le tout national qui se trompe d´humeur, l´égalité a mal la fraternité pleure.
(chant en arabe ... je crois)
Pardon Madjid n´essaie plus de comprendre et si tu prend les armes, évite de répandre leur sang nauséabond qui polluerait la terre et changerait pour de bon notre vie en enfer.
Mes amis ça n´a rien d´une sinécure
et c´est la guerre par un beau matin, le jour où on te jette à la figure « les autres non mais toi on t´aime bien »
Comment voulez vous que je garde un sourire quand en chacun de nous elle sommeille cette bête immonde qui ose leurs dire « les autres non mais toi c´est pas pareil »
Pardon mon frère j´imagine souvent cette histoire à l´envers sur un air amusant, aux portes du désert tous ces blancs migrants dis Madjid hé tes frères seraient plus accueillant,