Sous ma ville, un épais manteau de neige, un paysage affamé Oh oui, Sue ma ville abandonnée Sue, gentille, m´appeler bon anniversaire, je t´ai souhaité pour t ´aimer
J’ai mis sous ma peau, ton nom tatoué
Sous les cils le cristallin et que sais-je, sa pupille et des milliers De bisous, en vue de la baiser Sous Kabyle, un nom rallonge hérité, un pays trop étranger Alors Sue, habile, l´a diminué
Sue faut-il te rappeler mon envi de te prendre et de t´aimer Ho oui, sous le gui, le premier janvier Sous l´argile de ta peau mate et bronzée tout droit des dieux enfantés Du Coran, de la Bible, bref d ´ un verset
Sue, Sue misent-ils ? Ton avenir au poker d´une tradition dépassée
D´un mariage inutile, voir affligé Sous la jubile, sous sa jupe et sous ses pieds un monde parfait animé Par une source tranquille et révoltée
Sue se penchant, ils observent à souhait la lignée de ton corps, tant attiré Par les foules imbéciles sans s´y soucier Sue, hélas ils ne comprennent et ce n´est pourtant pas très compliqué Ho que Sue, cette idylle, c´est pour t´aimer