Si tu ne cours pas C´est le froid qui t´endormira Et si tu ne t´arrête pas C´est le souffle qui te manquera
Et la mort te prendra Sans savoir que tu n´y croyais pas La neige, lentement Couvrira ton corps raide de froid
Ne pleure pas Il ne faut pas Car l´eau de tes yeux gèlera
Il faut croire Jusqu´à la mort Que l´inespéré viendra encore
Cours, cours, traîne-toi Dans la steppe immense et gelée Tu vivras, oh tu vivras Jusqu´à ce que le soleil soit couché
Un traîneau glissera Jusqu´à toi et t´emportera Tu reverras ta maison Et ta femme qui sent si bon Et peut-être qu´en marchant bien Avant la nuit tu seras sain Et peut-être qu´après tout Le village n´est pas si loin... Oh tu vois déjè briller ses lumiéres Dans ton esprit Juste avant la nuit Elle brilleront comme un feu de joie
Ne pleure pas N´oublie pas Car l´eau de tes yeux g&eagrave;lera Ne perds pas tout espoir Il ne resterait plus qu´à t´asseoir
Et sois sûr, sois sûr Que l´inespéré peut arriver
Oh sois sûr sois sûr
L´inattendu peut venir Sois sûr, sois sûr L´inattendu peut arriver Sois sûr, sois sûr...