Enfants des alizés, qui chaque jour traversent les mémoires Sur les terres oubliées, et que l´on perd du regard. Rêveurs de pacotilles que l´on berce d´illusions !
Les soldats de l´espoir ont quitté leur maison
Les enfants de l´oubli n´oublieront jamais De prendre leur navire que les dieux ont donné Pour enfin exister.
Les fils des vents soufflants Que les siècles ne retiennent pas Déposent des rêves sur l´océan Que les anges n´écoutent pas Sur leur terre dévêtus, Peuvent-ils avoir le droit ? De marcher sans se perdre Sur nos grandes avenues
Les enfants de l´oubli
n´oublieront jamais De prendre leur navire que les dieux ont donné Pour enfin exister
Sur mon coeur j´écrirai ces lignes Pour qu´ batte le rythme de cette marche infinie Vers les portes de la vie
Les enfants de l´oubli n´oublieront jamais De prendre leur navire que les dieux ont donnés Pour enfin exister Pour enfin exister