La nuit passe j’accélère Au milieu du flot de visages Que je dévisage à nouveau Et je lance au hasard À travers la foule
Des regards bienveillants Mais les heures s´écoulent
Sans que jamais une bouche rosit Ne me lance en retour de l´amitié Des masques impassibles en abondance M´adressent une impossible indifférence Et demain dès l´aube partons Oui partons
Très loin des joyaux De l´or sur la peau Sautons les clôtures Qui nous tiennent à l´étroit Dans nos envies Dans nos oripeaux Dans nos idéaux Cousus sur mesure
Pour qu´on ne soit jamais Jamais assez grand Assez haut On rêve de château De dorures Mais nos armures de carton d´école S´envolent et nous laissent En solo Et dans le chaos Si la plus belle des parures On décidait que c´était un sourire plutôt Rire plutôt
Je peins une figure bien heureuse Qui s´anime sur la toile lumineuse Partout des passants aux traits enfantin Mais le rêve s´efface avant la fin Devant moi l´air amusé de ma mère
Tant de fois un sourire a sauvé l´univers Je m´en retourne esquisser d´autres songes En attendant le prochain coup d´éponge Et demain dès l´aube partons Oui partons
Très loin des joyaux De l´or sur la peau Sautons les clôtures Qui nous tiennent à l´étroit Dans nos envies Dans nos oripeaux Dans nos idéaux Cousus sur mesure Pour qu´on ne soit jamais Jamais assez grand Assez haut On rêve de château
De dorures Mais nos armures de carton d´école S´envolent et nous laissent En solo Et dans le chaos Si la plus belle des parures On décidait que c´était un sourire plutôt Rire plutôt
Très loin des joyaux De l´or sur la peau Sautons les clôtures Qui nous tiennent à l´étroit Dans nos envies Dans nos oripeaux Dans nos idéaux Cousus sur mesure Pour qu´on ne soit jamais
Jamais assez grand Assez haut On rêve de château De dorures Mais nos armures de carton d´école S´envolent et nous laissent En solo Et dans le chaos Si la plus belle des parures On décidait que c´était un sourire plutôt ...