Dans tous ce merdier, j´commence, par en placer une Pour toutes ces mères qui vivent pour leurs gosses, Qui parfois crévent pour leurs gosses,
Hamdouallah, j´suis pas un fils de pute Mais si c´était le cas j´aimerais ma mère plus que tout au monde. Puis zut ! Dans nos zup, nos mères triment trop, L´état briment mes « rhos » Et dans nos foyers y a trop de blém-pro Comme dirait jamel « l´homme chez moi c´est ma mère » Même si elle fume pas de camels et bois pas d´bières. C´est clair ! C´est elle, la femme de ma vie La flamme de mes nuits Et quand j´vois ses larmes couler à cause de mes conneries J´me dis que j´suis qu´un fils difficile Qui se fiche de savoir que sa vie ne tient qu´a un fil
Mais j´me défile, à chaque fois au moment de lui dire « je t´aime » T´sais j´suis pas l´seul, alors certains frères me comprennent. La mère c´est sacré, elle est ancrée en nous, Que tu sois rhalayou, voyou ou ler-dea de cailloux, « sin-cou » j´n´oublie pas celles qui accouchent en prison, même menottées nos mères donnent la vie, malgré la pression. Attention ! pour elles on est prêt à mourir Tout détruire, vivre le pire, puis reconstruire Et repartir à zéro. Quitte à s´endetter sur quinze, vingt kilos, rho. Seules nos mères pleurent quand on est au comico, go.
Pourquoi tu m´rabaches que ta mère est chiante ? Parce qu´elle t´laisse pas fumer ton « ache » tranquille dans ta chambre Et qu´elle veut pas qu´ tu sortes sous mauvaise éscorte. Et ouai ta mère t´aime faut pas que les problèmes frappent à sa porte. Donc faut que tu te portes bien, merde ! Frangin, frangine moi j´hallucine que pour un « shout » certains shootent leur mère. T´imagines. Ca craint le monde tourne à l´envers. Certaines accouchent sous x Pendant que le père s´tapent des fixes. C´est tristes mes soyons réalistes, Une mère, c´est une mère et on l´aime frère. Alors j´en place une pour celles qui élèvent seules leur enfant
Pourtant on a tous besoin d´un père Mais pas celui qui envers sa femme est violent. Pourtant on est tous violents. Rien que par notre attitude, notre langage de sauvage. Parfois on est plein de « fils de pute » , plein de « nique ta mère » pourtant Nos mères on les aimes, on les aime plus que tout au monde, on les aime frère.