Les mots, les mots, toujours les mots Rien au bout bien sûr, encore le zéro Promesses bien faites d´un avenir meilleur Mais qui sont toujours, toujours loin de ton bonheur
T´as pas encore compris l´ordre qui t´entoure ? Toi qui consomme les restes de messieurs les vautours Conditionnement fatal d´une vie qui veut sourire Et qui se meurt d´heures en heures, s´en allant vers le pire C´est de cette vie là, moi dont je te parle Qui resplendit par sa laideur et qui jamais ne calme Le désir furieux de lui résister Jusqu´au bout fier de soi, sans jamais tricher Alors madame, la zone, on n´fait pas semblant Dégage un peu des murs, on n´joue pas perdants La haine te prend, ses bras te portent au ciel Et de ta voix provient un son éternel
Dégoutter de tout, de par ces gens trop froids Tu fais parti d´un monde, contrôlé par des lois
Chercher l´aventure et y trouver l´amour Dans les yeux de ceux qui t´aiment, c´est pas faute aux recours La maladresse de ta jeunesse on ne la pardonne pas Alors t´es seul mon vieux, livre ton combat Moi dans cette putain d´zone, j´ai trop de souvenirs Pas tous mauvais bien sûr, je n´suis pas un martyre J´y ai appris des choses en grandissant fragile Pour devenir dur, par finir débile ! La vérité s´inscrit aux murs des constructions Des graffitis chantent la couleur des actions Mélangés, déposés là comme du bétail Où tu prends vite la réputation d´être une canaille Et quand l´armée t´appelles, tu comprends pas vraiment
Tu fais la geule, tu geules, personne ne t´entends ! Le pouvoir aux Grands, les miettes pour les autres Si tu n´peux plus t´empêcher d´geuler...à qui la faute ? Touche pas à mon pote, badge sur le coeur Mais ça n´empêche quand même pas d´avoir de la rancoeur Publicité quotidienne, sourires et beaux visages Pour ton cerveau fatigué, celui qui manque de rage Tu n´es pas un zonard, tu as le sang qui flambe L´étincelle de ta vie est là pourtant il me semble
Les mots, les mots oui toujours les mots Le refrain habituel, celui des idiots
Qui prennent leur vie pour en enfer et ne tendent pas la main Egoïstes au summum dans le genre humain Quoi qu´on dise, on n´arrange pas le sort de ceux qui payent La loi du silence est tombée, loin est le soleil Le béton gris usé, une course folle A celui qui trouve le premier l´idée pour qu´il décolle Pour aller loin, être loin de ça ! Pour oublier, foncer dans le tas ! Ne reste pas assis à te morfondre La justice est en toi à chaque seconde Et ta poitrine Ne sens-tu pas venir la mort du sombre ? L´assaut te prends la tête, mais ne t´arrêtes pas La solution c´est d´avancer, regarder devant toi !
Oublies les cons, tout ça, tout ceux que tu n´aimes pas Au son de ces rimes que je fais pour toi Ca peut pas faire de mal, la vérité c´est bien Mais ce qui serait encore mieux c´est que tu serres les poings Car si tu crois en toi, ces mots là sont pour toi Oui les mots, ces mots qu´on a autour de soi Allez relève la tête ne sois donc pas si bête Fini de dire pourquoi, fonce et c´est mieux comme ça Maître de cérémonie, rappeur pour te servir Pour te servir des mots Partout autour de toi, la violence, la haine Mais toi tu es plus haut, c´est l´amour que tu sèmes Le monde est ta maison, et pour cette raison
Fais que ta vie soit claire, et trouves des solutions La zone tu vis dedans depuis très longtemps T´as le regard profond, parfois ça en est gênant
Parfois dans ta mémoire, remplit de trop d´images Tu revois ces visages, et ça te mets la rage Parc´que la meute, l´horreur sur eux ils ont lâchés Tu te rappelles tes frères qu´on a assassinés Oui rappelles toi bien, et n´oublies jamais Les visages de tout ceux que tu aimais J´ai pas d´politique ou d´baratin à t´offrir Juste ces quelques mots, quelques souvenirs Car les mots, les mots...oui toujours les mots Et encore des mots, mais j´ai ce qu´il te faut