Dans la glace, endormis, les corps de mes ennemis Reviennent encore souvent attiser mon tourment Et si ils font semblant, à la fonte des glaces Je coulerai du ciment que d´autres les remplacent Quand viendra le moment, en lieu et en place
Ils verront comment mon souffle les terrasse.
Cet océan vide et blanc Me ravit, m´enlève Un sentiment si troublant Comme la vie est brève Je sais lire le présent qui file entre vos lèvres Et devient plus pesant quand monte la fièvre.
Moi qui trouve bizarre que l´on tende la main Qui ne laisse au hasard jamais l´ombre de rien Par une nuit de blizzard j´ai perdu mon chemin Fait glisser mon rasoir sur le bord du ravin. Chaque soir j´y reviens enivré par ce vent Qui attise ma faim et vous givre le sang Je viens sonner le départ pour la nuit des temps C´est vrai je m´y prépare déjà depuis longtemps
Vous êtes si détestables à ne rien vouloir comprendre Jusqu´au grand désastre il n´y a plus rien à attendre
Cet océan vide et blanc Me ravit, m´enlève Un sentiment si troublant Comme la vie est brève Je sais lire le présent qui file entre vos lèvres Et devient plus pesant quand monte la fièvre.
Comme la vie est brève.
Juger dénigrer, vous savez Jurer ricaner, vous savez Exiger condamner, vous savez
Continuer à avaler, haaaa ! vous savez Ça vous savez !