Qu´est-ce qu´on y peut si l´on préfère encore le désordre au silence? Ca fait longtemps que l´on a vu notre futur dans les flaques d´essence. On aime le feu sur nos faces qui transpirent et le lune quand elle danse à la décadence.
Sans regrets ni remords, c´est trop tard, on vit comme on s´enfuit dans la lumière des phares pour mieux tromper la mort. Tant que l´on peut, de toute notre âme on refuse ce qui nous attend au tournant. Quand il faudrait qu´on s´abandonne au rituel du gaz et du ciment, sans pourquoi ni comment. Sans jamais crier gare, c´est trop tard, on vit comme on s´enfuit dans la lumière des phares pour mieux tromper la mort. Qu´on nous voit comme des malades, des fous sans valeur parce que nous sommes incapables de nous fondre dans un monde idéal formaté sans saveur. Rien à foutre, jamais on ne pourra renier notre cœur.