Dans la peau j´ai le vice. Et, comme la belle est complice, Surgit aux commissures Un appétit de luxure, Une montée subite
Nous incite, nous invite A des gestes explicites. Elle ondule, se dévisse, Je capitule et me glisse A l´instant propice, Tel un serpent entre ses cuisses. Prosterné devant Le talisman de la matrice, Je ne résiste pas, Que mon destin s’accomplisse. Puisque...
Dans la peau j´ai le vice. Dans la peau j´ai le vice.
Je lui ôte le haut, Elle me ôte le bas. Hot est l´atmosphère
A la vue de ses deux sphères. Mon esprit se divise, Se dissipe, se disperse, Et toutes les pensées Matérialistes m’indiffèrent. D´un mouvement de hanches, Elle me happe le manche, Et la voilà qui chante Comme un oiseau sur sa branche. Non, ce n´est vraiment pas Le moment que je flanche, Restons étanches Avant que la tempête se déclenche.
Dans la peau j´ai le vice. Dans la peau j´ai le vice
Je lui lisse le poil,
Lui montre les étoiles, L´envoie dans un monde fractal Fait de volutes roses Qu´elle évoque Sans que celà me choque, Dans une longue prose. Et comme ma langue Change de pose, Je lui donne l´occase De me rendre la pareille génital Du bout jusqu´à la base. Heureuse, flatteuse M´engloutit la muqueuse, La tige nerveuse, L´attitude est vertigineuse !
Dans la peau j´ai le vice. Dans la peau j´ai le vice
Sensiblement, je m´enlise Dans le long glissement de tes reins. Elle est tellement chaude, Que l´on s´agite Aux limites de l´obscène. Trop humides pour être conscients, Ni lucides de la scène. Mangeons le fruit jusqu´au défendu.