Je courais très très vite après le premier cheveu blanc De la plus belle femme du monde Quand tout à coup, elle s’est retournée
La première fois que je l’ai vue, elle était grande La deuxième fois que je l’ai vue, l’était immense J’lui ai bafouillé que chez moi, tout est à prendre Et si je tends une main qui tremble, Quand même je danse, quand même, je danse Quand même je danse, quand même, je danse
La troisième fois que je l´ai vue, j´ai cru rêver La quatrième j´en ai pleuré, j´étais tout nu, Et quand j´ai chanté vive la vie, d´une voix pavée J´ai presque pu compter ses dents, elle a souri Tout cru, tout bu, tout cru tout bu, tout cru tout bu
Je courais très très vite après le premier cheveu blanc De la plus belle femme du monde Quand tout à coup, elle s’est retournée
La cinquième fois que je l´ai vue, ça j´ose plus l´dire La sixième fois j´étais tout fier, c´était chez nous On s´est juré les mille choses, dans un fou rire Dans ces yeux j´ai vu toute ma vie Et la prochaine je l´aime, je l´aime, je l´aime je l´aime, je l´aime je l´aime
La septième fois que j´ai vue, on fabriquait La huitième fois que je l´ai vue, c´était demain
Alors je souris comme un con qu´est c´que c´est bon Je passe la main dans ses cheveux, pour la cueillette Madame, ma femme, madame ma femme, madame ma femme
Je courrais toute ma vie après chacun des cheveux blancs De la plus belle femme du monde Parce que tous les jours, Je vais la regarder