J´écris ça en haut de ma tour, cette nuit ce que je désire C´est de m´enfuir comme des heures qui ne font jamais demi-tour Je me rends compte que les étoiles peuvent être ailleurs que dans les cieux
Quand dans le ciel tout est noir, il en reste dans tes yeux
Je ne m´en aperçois que maintenant, il n´y a que tes yeux qui m´atténuent C´est par eux que s´en va l´écume des nuits, ils peuvent me gouverner comme Athéna Tu ne comptais que sur un seul être, tu me l´as dis un soir esseulée Comment pourrait-on s´enraciner dans un monde qui serait sans nuit ? J´aimerais loin d´aller loin de si loin de là, dans un monde où tout mes rêves peuvent fleurir J´ai besoin d´éprouver des aventures tout près de l´océan et des journées qui bleuissent Quand est-c´que renaîtra mon envie folle de ressentir chaque seconde qui passe ? Tous les détails de ton visage m´éloignent des lois d´une distance abyssale
Que deviennent les nuits qu´on a passé quand le cœurs a causé que des carreaux cassés ? Je suis au courant que c´était seulement qu´on s´égarait, qu´on s´aimait Quand il fait nuit, danse, babe, ton silence blesse, résonne dans d´immenses plaines
Emportés par le vent des nuits gelées, on partait loin de là, c´était joli On voyait l´horizon, le ciel jauni, près des vagues et des galets démolis On refaisait nos vies avec folie, le reste du monde, on l´avait maudit Emportés par le bruit des mélodies de l´océan et de nos silences aussi
Je fais preuve de maladresse à chaque fois que je m´adresse à une personne passagère qui pénètre dans ma vie à peine
Le temps d´ébaucher une caresse, ne me laissant pas voir à travers elle Jusqu´à temps qu´elle disparaisse comme une fumée d´cigarette
Je fais preuve de maladresse à chaque fois que je m´apprête À dire une vérité qu´il fallait partager de façon solennelle Je pense que c´est pour cela même que je ne parle plus qu´à ce carnet Encombré de mots et de phrases sèches et dès que le soleil s´abaisse Et que les étoiles apparaissent, j´essaie d´absorber le mal-être De le transformer sans arrêt en des phrases qui l´font disparaître De temps en temps sur l´étagère, celle qui patiente au premier
J´regarde les photos et les cassettes sans jamais savoir laquelle Me consolera en premier, me consolera
Emportés par le vent des nuits gelées, on partait loin de là, c´était joli On voyait l´horizon, le ciel jauni, près des vagues et des galets démolis On refaisait nos vies avec folie, le reste du monde, on l´avait maudit Emportés par le bruit des mélodies, eh, eh Emportés par le vent des nuits gelées, on partait loin de là, c´était joli On voyait l´horizon, le ciel jauni, près des vagues et des galets démolis On refaisait nos vies avec folie, le reste du monde, on l´avait maudit Emportés par le bruit des mélodies de l´océan et de nos silences aussi