- Le roi s´endort, on dessoude le dauphin, jolies manières. Mais attention hein, j´ai bon caractère mais j´ai l´glaive vengeur et l´bras séculier. L´aigle va fondre sur la vieille buse ! - C´est chouette comme métaphore, non ?
- C´est pas une métaphore, c´est une périphrase - Oh, fais pas chier - Ça, c´est une métaphore
Plus d´une fois j´ai nié, sur un sol à genoux, yo Priant quelqu´un là-haut pour que ma vie soit géniale T´sais, je traînais souvent dans les bas étages N´ayant pas de case, hélas Mais l´enfant des favelas a du mal à relater sa peine Mes gars sont cieux-mali Et croient que ça s´améliore Mais putain matez dehors Faut-il semer l´or pour affronter ce malheur ? Faut-il semer l´or pour affronter ce malheur ? L´écrivain di-di-di-di-di-di-dissipé, lui a du mal a s´immiscer
Il pense que d´i-d´ici peu, qu´ce soit ailleurs et ici même Ses phones et ses potes auront une durée de vie similaire Eh, du con Tu fumes ta cons´ tard, pour éviter l´constat Et du coup, tu t´mets à contester quand il est déjà temps qu´on s´taille Destin constant, comprends que ta peine à lire Au fil du temps te pénalisera Que me dires sont aussi convoités que la Mona Lisa Tu dois déjouer tes démons, pas jouer les prophètes "T´es doué mais t´es con", te disaient tes professeurs Alors honnêtement...
(x2) Ma plume à l´encre noir le soir écrit des mots fâcheux Pas ceux d´un Maupassant ni ceux d´un garçon courageux Pourrais-je alors m´attacher plus mes lacets ne l´font ? Atteindre des sommets sans qu´on me dise "Là, c´est le fond"
- Eh, eh, eh, eh Lonepsi, tu sais que ton titre n´a strictement rien à voir avec ton texte ou pas ? - Oh, fais pas chier
Pourquoi quoi que je fasse, les barillets s´embrasent ? Pourquoi la vie est plus belle sur le palier d´en face ?
Et tant pis si les temps passent car Elle est finie l´époque des beaux repères, t´sais Maintenant faut se taire même face aux faussetés, mec Malgré l´inspi j´ai trop peu d´air pour te modeler des Vers à la Baudelaire, puis voir mes mots te bercer Finie l´époque des gros se-per, lorsque l´étau s´refermait Éloigne ces maux de têtes t´empêchant de te cerner T´empêchant de te cerner C´est curieux, mais c´est surement qu´une idée, sous un toit sécurisé Comme j´entends beaucoup mieux Tout ces échos pluviaux, j´préfère ça au lieu, d´un plaisir culinaire
Cogiter un minimum, se sentir plus vieux après avoir étudier Quand l´adversaire attend et que l´averse est battante J´entends mes battements s´accélérer bêtement Dans la fumée qui s´répand, se trouve souvent des réponses Auxquelles surement tu repenses Quand les souvenirs d´autre fois dans ta tête se repassent Alors honnêtement...
(x3) Ma plume à l´encre noir le soir écrit des mots fâcheux Pas ceux d´un Maupassant ni ceux d´un garçon courageux Pourrais-je alors m´attacher plus mes lacets ne l´font ?
Atteindre des sommets sans qu´on me dise "Là, c´est le fond"